lundi 26 janvier 2009

Le renard à l’aPauget

Ce jour 26/01/2009, le Crédit Agricole par la voix dorée de son très grand Directeur général  vient d’annoncer d’une part qu’il était en train de finaliser avec la Société Générale un accord de rapprochement de leurs activités respectives de gestion d’actifs, d’autre part  qu’il ne ferait pas appel au deuxième plan d’aide de 10,5 milliards de l’état.

            Concernant la première décision, et au vu des cours des interlocuteurs, il est surement  permis de spéculer sur une opération future, de bien plus grande envergure, type fusion passée avec le Lyonnais et là bonjour les dégâts sociaux…

            La deuxième décision est moins surprenante. Souvenez-vous, il y a peu de temps notre souverain à talonnettes avait convoqué méchamment tous les dirigeants des grandes banques à l’Elysée, au moment même d’ailleurs de l’investiture d’Obama,( vexé sans doute de n’avoir  pas reçu d’invitation), pour les engueuler (vertement concernant le CA) et les contraindre à renoncer à leur parachute et autres bonus et réduire drastiquement les dividendes dans la mesure où ils avaient appelé l’état et nos deniers à leur secours. Et notre Pauget d’être fort marri devant cette bise s’annonçant pour lui et les actionnaires dont les caisses régionales en premier.

Alors comment ne pas faire un autre rapprochement et imaginer que notre big boss en déclinant l’aide de l’état, cette fois, tente de retrouver quelque parachute et bonus et justifier le versement futur de dividendes. Malin le bonhomme, reste à savoir si le petit Nicolas restera dans sa boite sans réagir au moment venu. En tout cas qui ne tente rien n’a rien.

            Surtout que l’ami Pauget voit sans doute bien plus loin…en 2010. Car si les résultats de 2008 seront ce qu’ils sont mais seront, ceux de 2009 risquent de crier famine dans les caisses régionales dans la conjoncture économique actuelle et si en plus elles sont privées des dividendes du groupe qui concourent significativement à leur résultat…

            Non il y a gros à parier que notre banquier est fine mouche, qu’il préfère renoncer au parachute de l’état  pour rester cigale et chanter tout l’été, espérant  des beaux jours des jours meilleurs, une Carla brunie et un président en Ray-ban regardant la France en dessous du nombril.

 

 Tché gars

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